mardi 18 janvier 2011

Suite(s) impériale(s) de Bret Easton Ellis et Pierre Guglielmina


Suite(s) impériale(s) / Bret Easton Ellis , Pierre Guglielmina. - Paris : R. Laffont, 2010. - 227 p.. - (Pavillons)
Trad. de Imperial bedrooms. - ISBN 978-2-221-10869-7

Clay revient à Los Angeles et retrouve ceux qu'il a connu dans sa jeunesse. Producteur associé à l'adaptation au cinéma de son dernier scénario, il participe au casting et fait tout pour séduire Rain, une jeune actrice sublime mais sans talent. Il découvre qu'il est constamment observé et suivi... Jalousie, trahisons, meurtres et manipulations dans cette suite de Moins que zéro.


Présentation de l'éditeur

Clay, l’anti-héros du premier best-seller de Ellis, Moins que zéro, revient à Los Angeles. Il a vingt ans de plus, il est un peu plus vieux, un peu plus seul et désoeuvré. Il retrouve ceux qu’il a connus dans sa jeunesse, Blair, Trent, Julian, Rip… les représentants d’une génération dorée et perdue, abandonnés à la vacuité, la solitude et la vanité qui les détruisent. Producteur associé à l’adaptation cinématographique de son dernier scénario, Clay participe au casting du film, joue de son pouvoir, séduit Rain, une jeune actrice sublime et sans talent, lui fait de fausses promesses. Il est prêt à tout pour la posséder. Mais qui manipule qui ? Clay découvre vite qu’il est constamment observé et suivi…Jalousie, trahisons, meurtres, manipulations… ici, dans la Cité des Anges, chacun se heurte aux mêmes jeux d’emprise et aux mêmes démons, s’enivre de sexe, d’images, de drogues, de fêtes irréelles… et se révèle toujours plus amer et désespéré. Le vide et la fureur aspirent les personnages, et leur font perdre tout sens des limites. On est saisi par la virtuosité du style sobre et acéré, les chapitres courts donnent à la narration un rythme percutant. L’atmosphère est oppressante, la noirceur non dépourvue d’humour. L’angoisse et la tension croissantes annoncent une lente descente aux enfers. Le portrait de notre époque est aussi violent que subversif.

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