lundi 23 juillet 2012

Seuls les innocents n'ont pas d'alibi de Giorgio Faletti


Seuls les innocents n'ont pas d'alibi / Giorgio Faletti. - Paris : R. Laffont, 2012. - 358 p. ; 28 cm

Francesco Marcona, alias Bravo, est un proxénète dont les affaires prospèrent dans le Milan de la fin des années 1970. Il n'a plus de sexe depuis qu'il a été châtré au couteau quelque temps plus tôt. Dans une époque marquée par l'ultraviolence des Brigades rouges, Bravo va tomber éperdument amoureux de Carla, une prostituée prête à tout pour vendre ses charmes. 


Présentation de l'éditeur

Milan, 1978. Au volant de son Austin Mini, Francesco Marcona, alias Bravo, jeune voyou aux dents longues, écume chaque nuit les lieux interlopes de la ville. Pour y prendre du bon temps mais surtout pour ses affaires. Proxénète à l'impressionnant carnet d'adresses, Bravo se propose de mettre en relation de jeunes beautés avides d'argent avec des hommes riches en quête d'aventures sexuelles. D'aventures sexuelles, Bravo, lui, n'en a guère. Quelques années plus tôt, ses attributs virils ont en effet été sacrifiés sur l'autel de mystérieuses représailles. Mais l'abstinence sexuelle, volontaire ou contrainte, n'empêche pas les sentiments. Aussi, lorsque le hasard place sur sa route Carla, prête à tout pour s'offrir une vie meilleure, Bravo tombe-t-il éperdument amoureux. Un coup de foudre, bientôt suivi de coups de feu, qui pourraient bien avoir raison de ce qui lui reste de peau. Seuls les innocents n'ont pas d'alibi, dont l'action se déroule au moment de l'enlèvement du dirigeant démocrate-chrétien Aldo Moro, nous entraîne au coeur des ténèbres, à travers le dédale des années de plomb italiennes marquées au fer rouge par l'ultraviolence terroriste. 

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