Un hiver de glace / Daniel Woodrell ; trad. de l' anglais par Frank Reichert. - Paris : Rivages, 2006. - 181 p. : pas d'illustration ; 24 cm. - (Rivages/Thriller).
Trad. de : "Winter's bone". - ISBN 978-2-7436-1613-7
Jessup Dolly est parti un jour pour trouver de l'argent, mais il n'est jamais revenu. Il a laissé derrière lui une femme et trois enfants et a hypothéqué leur maison pour sortir de prison. En plein coeur de l'hiver, Ree, l'aînée de seize ans, doit trouver une solution pour faire vivre sa famille et doit pour ce faire, retrouver son père en une semaine.
Présentation de l'éditeur :
Jessup Dolly s'est éloigné au volant de sa Capri bleue sur la route creusée d'ornières en abandonnant à leur sort ses trois enfants et une épouse qui n'a plus toute sa tête. II a promis de revenir avec un sac bourré de billets. Or Jessup n'est jamais revenu. Dans la maison isolée, les placards sont vides et il fait froid. Ree, l'aînée âgée de seize ans, veille comme elle le peut sur le reste de la famille. Elle ne tarde pas à apprendre que son père a bénéficié d'une mise en liberté conditionnelle moyennant une hypothèque sur sa maison et ses terres. S'il ne se présente pas au tribunal le jour du jugement, les Dolly seront sans toit, au cœur de l'hiver. Alors, telle une héroïne de Dickens, Ree prend la route et affronte la neige, la nuit, le froid, et surtout l'hostilité des autres membres du clan Dolly qui n'aiment pas les questions. En quête de son père, ou de son cadavre. Peut-être est-ce effectivement un cadavre qu'elle cherche, car Jessup était " le meilleur fabricant de blanche " du coin et sa disparition doit être liée à ce douteux trafic. Huitième roman de Daniel Woodrell, Un hiver de glace est le récit de l'odyssée poignante d'une mère Courage de seize ans à travers les paysages désolés des Ozarks. La beauté âpre du style de Daniel Woodrell illumine les brefs moments où le contact physique, la solidarité, la fraternité viennent humaniser un monde fruste et dur dans lequel chacun lutte pour sa survie. On ne peut qu'être bouleversé à la lecture de ce livre signé par un grand écrivain que James Ellroy juge " totalement brillant ".
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