dimanche 29 avril 2012

Paris graffiti de Christian Colas et Anne Thomas-Belli


Paris graffiti, les marques secrètes de l'Histoire / Christian Colas , Anne Thomas-Belli. - Paris : Parigramme, 2010. - 139 p. : ill. en noir et en coul.
ISBN 978-2-84096-650-0


Bibliogr., 1 p.
Figures, patronymes, dessins et symboles, slogans… les graffiti s’épanouissent depuis longtemps sur les murs de Paris. Pour la plupart anonymes, ces inscriptions anciennes parvenues jusqu’à nous – certaines datent du XVIe siècle – doivent généralement le petit miracle de leur longévité au fait d’avoir été cachées. Les recoins peu accessibles de la capitale offrent les meilleurs gisements de ces «?voix des sans-voix?» : un soldat prussien dans l’ombre d’une carrière, un moine en robe de bure dans un réfectoire, un flâneur dans un jardin, un soldat à son poste de garde au Louvre, un résistant dans sa cellule de condamné… Témoins de l’histoire, ces traces fragiles nous rapprochent de ceux qui les ont laissées tant elles semblent inséparables de la main hâtive ou appliquée qui les a apposées.

Graffiti : France : Paris (France) : Histoire



Présentation de l'éditeur

« Voix des sans voix », les graffitis s'épanouissent depuis longtemps sur les murs de Paris. Difficilement discernables, les plus anciens reproduits dans l'ouvrage datent du XVIe siècle. Les inscriptions anciennes parvenues jusqu'à nous doivent généralement le petit miracle de leur longévité au fait d'avoir été cachées. Les recoins peu accessibles, les prisons, les postes de garde ou les carrières offrent les meilleurs gisements. Certains graffitis, bien qu'exposés, ont fini avec le temps par se fondre dans leur support comme de véritables caméléons. Les démonstrations graphiques plus voyantes, comme celles de Mai 68, ont été impitoyablement effacées. La modestie est le prix de la survie ! Tous les graffitis anciens ne font pas nécessairement référence à des évènements historiques : beaucoup se résument au tracé d'un patronyme ou à une expression graphique ou plastique. Mais d'autres, comme les graffitis de la Révolution, des journées insurrectionnelles du XIXe siècle, de la Commune, ceux des résistants sous l'Occupation ou ceux des partisans du FLN durant la guerre d'Algérie, sont étroitement liés à des moments où l'histoire s'est emballée. Leur présence nous émeut car ces traces fragiles nous semblent être celle des scripteurs eux-mêmes.



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