Une bonne raison de se tuer de Philippe Besson
Une bonne raison de se tuer, roman / Philippe Besson. - Paris : Julliard, 2011. - 321 p.
ISBN 978-2-260-02003-5
" Je n'ai pas eu le choix, pardon."
Présentation de l'éditeur
A Los Angeles, tandis que l'Amérique s'apprête à élire un nouveau
président, Laura, en proie à une résignation qui semble insurmontable,
et Samuel, dévasté par la douleur et la perte, vacillent au bord du
précipice, insensibles à l'effervescence de leur pays. Ils ne se
connaissent pas. Leurs destins vont se croiser. Pourront-ils se sauver
l'un l'autre ? L'action se déroule le 4 novembre 2008, date de
l'élection de Barack Obama. A Los Angeles comme partout ailleurs, c'est
une journée d'exaltation, d'espoir de renouveau et d'attente fiévreuse.
Mais tandis que l'Amérique semble retenir son souffle, impatiente de
connaître l'issue de ce jour historique, pour Laura et Samuel, cette
journée sera la plus longue et la plus terrible de leur vie. Car
aujourd'hui Samuel doit se rendre aux funérailles de son fils, Paul, qui
vient de se suicider à l'âge de dix-sept ans. Et Laura, femme seule de
quarante-cinq ans, serveuse dans une cafétéria, a décidé de se donner la
mort le soir venu. Pour chacun d'eux, l'enjeu sera le même : comment
échapper au déroulement implacable de cette journée ? Samuel pourra-t-il
surmonter son chagrin, ne serait-ce que le temps de la cérémonie ?
A-t-il même le droit de survivre à l'absence de celui qui n'aurait
jamais dû partir avant lui ? Et quel sens donner au geste de son fils,
un geste d'autant plus révoltant qu'il est inexpliqué ? Laura, elle, a
mûrement réfléchi son choix. Personne ne la regrettera, ni son fils
indifférent ni son ex-mari qui, lui, a su refaire sa vie. Cette dernière
journée aura-t-elle un goût moins fade que toutes celles qu'elle vient
de laisser derrière elle ? Un goût d'exceptionnel qui pourrait la faire
changer d'avis ? Samuel et Laura ne se connaissent pas encore. Pourtant
ils ont déjà beaucoup en commun. Ils vont d'ailleurs se rencontrer... au
crépuscule.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire