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SMS, roman / Laurent Bénégui. - Paris : Julliard, 2009. - 282 p.
ISBN 978-2-260-01768-4
Ce roman revient sur les mésaventures tragi-comiques du narrateur, qui s'est fait voler son téléphone portable.
Présentation de l'éditeur
C'était un jour de tempête. La maison était inondée. Nathalie ne voulait plus faire l'amour. La banquière a appelé, hystérique, pour un découvert de 200 000 euros et l'école m a prévenu que Milo avait une otite. Je suis allé le chercher. Au retour, je le portais dans les bras quand mon téléphone a sonné. Je me suis abrité pour décrocher. Là, j ai reçu un grand coup sur la tête. Milo a hurlé. Je me suis défendu comme j'ai pu, mais les deux types ont arraché mon portable. Alors j ai lâché mon fils. Et je me suis lancé à la poursuite des voleurs. Tout le monde vous le dira. Il ne faut jamais réagir comme ça. Mais il y avait cette fuite dans mon toit. L'entrepreneur qui n arrivait pas. Les trafics de mon comptable. Et ce SMS, qui enjoignait ma femme de quitter son con de mari. J ai pensé : « sans portable, je suis cuit ! ». J'étais sur les talons du jeune à capuche. J'ai tourné dans la première rue. J'avais tellement la rage que j'aurais survolé une finale olympique. J'allais rattraper mon agresseur quand il a traversé. Je l'ai suivi. Il y a eu un crissement de pneus. Je me suis jeté en arrière. La grosse Audi a dérapé sur la chaussée détrempée et m'a renversé. Le conducteur a jailli, furieux parce que j'avais abîmé son capot. J'ai essayé de parlementer. J'ai pris une décharge de Taser. Deux fois cinquante mille volts sous la pluie. J'étais allongé dans le caniveau, tétanisé, quand m'est venu à l esprit que j'avais abandonné mon fils de 4 ans depuis dix minutes, seul, dans une ville peuplée de fous et traversée d'éclairs. Comme j'ai pu, je me suis traîné jusqu'à la porte cochère. Milo avait disparu. A cet instant précis, j'étais persuadé d avoir touché le fond. Mais honnêtement, si j'avais su comment allait se dérouler la suite de la semaine, j'aurai pris ça pour un échantillon de bonheur. » Terrifiant, irrésistible, ce roman de Laurent Bénégui renoue une fois de plus avec la fantaisie, l'humour, et la cruauté qui font la joie de ses lecteurs depuis la parution du Petit Marguery.
ISBN 978-2-260-01768-4
Ce roman revient sur les mésaventures tragi-comiques du narrateur, qui s'est fait voler son téléphone portable.
Présentation de l'éditeur
C'était un jour de tempête. La maison était inondée. Nathalie ne voulait plus faire l'amour. La banquière a appelé, hystérique, pour un découvert de 200 000 euros et l'école m a prévenu que Milo avait une otite. Je suis allé le chercher. Au retour, je le portais dans les bras quand mon téléphone a sonné. Je me suis abrité pour décrocher. Là, j ai reçu un grand coup sur la tête. Milo a hurlé. Je me suis défendu comme j'ai pu, mais les deux types ont arraché mon portable. Alors j ai lâché mon fils. Et je me suis lancé à la poursuite des voleurs. Tout le monde vous le dira. Il ne faut jamais réagir comme ça. Mais il y avait cette fuite dans mon toit. L'entrepreneur qui n arrivait pas. Les trafics de mon comptable. Et ce SMS, qui enjoignait ma femme de quitter son con de mari. J ai pensé : « sans portable, je suis cuit ! ». J'étais sur les talons du jeune à capuche. J'ai tourné dans la première rue. J'avais tellement la rage que j'aurais survolé une finale olympique. J'allais rattraper mon agresseur quand il a traversé. Je l'ai suivi. Il y a eu un crissement de pneus. Je me suis jeté en arrière. La grosse Audi a dérapé sur la chaussée détrempée et m'a renversé. Le conducteur a jailli, furieux parce que j'avais abîmé son capot. J'ai essayé de parlementer. J'ai pris une décharge de Taser. Deux fois cinquante mille volts sous la pluie. J'étais allongé dans le caniveau, tétanisé, quand m'est venu à l esprit que j'avais abandonné mon fils de 4 ans depuis dix minutes, seul, dans une ville peuplée de fous et traversée d'éclairs. Comme j'ai pu, je me suis traîné jusqu'à la porte cochère. Milo avait disparu. A cet instant précis, j'étais persuadé d avoir touché le fond. Mais honnêtement, si j'avais su comment allait se dérouler la suite de la semaine, j'aurai pris ça pour un échantillon de bonheur. » Terrifiant, irrésistible, ce roman de Laurent Bénégui renoue une fois de plus avec la fantaisie, l'humour, et la cruauté qui font la joie de ses lecteurs depuis la parution du Petit Marguery.
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