jeudi 27 octobre 2011

Entre ciel et terre de Jon Kalman Stefansson et Eric Boury


Entre ciel et terre / Jon Kalman Stefansson , Eric Boury. - Paris : Gallimard, 2011. - 252 p.. - (Collection Folio ; 5212)
Trad. de Himnariki og helviti. - ISBN 978-2-07-044051-1


Autour de 1900, en Islande, Bardur et un ami quittent au cours d'une nuit polaire leur fjord pour pêcher en haute mer le cabillaud. Bardur, absorbé par la lecture de l'oeuvre de Milton Le paradis perdu, oublie de se couvrir et meurt de froid. Son compagnon commence alors un périple pour restituer l'ouvrage à son propriétaire, un capitaine aveugle. 


Présentation de l'éditeur

" Certains mots sont probablement aptes à changer le monde, ils ont le pouvoir de nous consoler et de sécher nos larmes. Certains mots sont des balles de fusil, d'autres des notes de violon. Certains sont capables de faire fondre la glace qui nous enserre le coeur et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires et que nous ne sommes peut-être ni vivants ni morts ". Parfois les mots font que l'on meurt de froid. Cela arrive à Bàrôur, pêcheur à la morue parti en mer sans sa vareuse. Trop occupé à retenir les vers du Paradis perdu du grand poète anglais Milton, il n'a pensé ni aux préparatifs de son équipage ni à se protéger du mauvais temps. Quand, de retour sur la terre ferme, ses camarades sortent du bateau son cadavre gelé, son meilleur ami, qui n'est pas parvenu à le sauver, entame un périlleux voyage à travers l'île pour rendre à son propriétaire, un vieux capitaine devenu aveugle, ce livre dans lequel Bàrôur s'était fatalement plongé, et pour savoir s'il a encore la force et l'envie de continuer à vivre. Par la grâce d'une narration où chaque mot est à sa place, nous accompagnons dans son voyage initiatique un jeune pêcheur islandais qui pleure son meilleur ami : sa douleur devient la nôtre, puis son espoir aussi. Entre ciel et terre, d'une force hypnotique, nous offre une de ces lectures trop rares dont on ne sort pas indemne. Une révélation... 

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